Jusqu’où peut aller le désir d’une femme ? Jusqu’où peut aller la lâcheté d’un homme ? Tout est bien qui finit bien, comédie composée par William Shakespeare vers 1604, frappe par sa charge érotique totalement décomplexée et par son déroulé hautement rocambolesque.
L’intrigue surprend et la nature de ses protagonistes déroute : ce ne sont pas des héro·ines extraordinaires ou des monstres que l’on pourrait mettre à distance avec confort, mais des personnages troubles, portant en eux un savant dosage de sentiments contradictoires : pudeur et érotisme, pureté et désir fou, fidélité et inconstance, épopée personnelle et Histoire.