Avant de remettre le drame au cœur de l’opéra, Gluck contribua à la transformation de l’art chorégraphique de son temps. Associé au maître de ballet Angiolini, il épousa l’audacieux projet de Calzabigi qui ambitionnait, à Vienne, de faire de la danse un langage narratif complet. Ces deux ballets pantomimes, qui doivent beaucoup aux sources littéraires françaises, ont imposé en Europe l’art évocateur de Gluck.